Édition du jeudi 26 octobre 2017
Près de 300 emplois créés dans les territoires « zéro chômeur de longue durée »
C’est aujourd’hui qu’a lieu la troisième journée de « grève du chômage ». Cette opération symbolique a été lancée par ATD Quart Monde en octobre 2015 pour promouvoir l'expérimentation des Territoires zéro chômeur de longue durée (lire Maire info 15 octobre 2015). Depuis, la loi a validé l’expérimentation (lire Maire info du 11 février 2016). Dix territoires « volontaires » - des communes, des intercommunalités, des métropoles, voire des régions - ont été sélectionnés fin 2016 (lire Maire info du 22 novembre 2016). Les premiers emplois devaient être créés début 2017. Les prévisions tablaient sur 300 emplois à la fin du premier trimestre. C'est à peine moins que le nombre d'emplois effectivement créés à ce jour : 370. L'expérimentation avance donc moins vite que prévu. « Les territoires n'en sont qu'au tiers de leurs recrutements », confirme Patrick Valentin, directeur bénévole du Fonds d'expérimentation et vice-président de l'association Territoires zéro chômeur de longue durée. Les blocages sont d'ordre financier, explique-t-il. « Comme toute expérimentation, nous essuyons les plâtres. Ce n'est la faute à personne, il faut simplement trouver les solutions ». Celles-ci sont espérées d'ici la fin du mois de novembre.
L'expérimentation parie sur « l'activation des dépenses passives ». Cela passe par la mise en commun de ce que « coûte » un chômeur de longue durée (RSA, autres allocations, etc.). Ce pot commun doit ensuite servir à financer les emplois imaginés sur les territoires pour répondre à des besoins.
Une dizaine de départements contribuent déjà à l'expérimentation. C'est au tour des régions d'être sollicitées pour commencer à mettre également des billes, au titre de la formation et du développement économique. Les communes ou groupements de communes investissent elles « déjà du temps, des locaux », relève Patrick Valentin, ce sont elles « qui sont à la manœuvre dans les comités locaux, très actifs, qui animent le dispositif localement ». Une trentaine d'autres territoires avaient postulé l'an dernier pour en faire partie. Ce sont en majorité ceux là qui sont aujourd'hui mobilisés pour cette journée de « grève du chômage » : une façon pour eux de maintenir la mobilisation dans l'attente de la généralisation du dispositif si l'évaluation prévue d'ici quatre ans valide l'idée. Une carte interactive permet de repérer l'ensemble des territoires engagés.
Les emplois créés jusqu'à présent sont en majorité des CDI et les activités « très diverses ». Beaucoup tournent autour de l'entretien (d'espaces publics ou privés), des services à la personne (mobilité, etc.). Bref, « des emplois qui prennent soin et apportent un mieux être à la société », résume Patrick Valentin. La diminution des emplois aidés donne, bien sûr, un autre écho à ce type d'expérimentation.
Accéder à la carte interactive.
L'expérimentation parie sur « l'activation des dépenses passives ». Cela passe par la mise en commun de ce que « coûte » un chômeur de longue durée (RSA, autres allocations, etc.). Ce pot commun doit ensuite servir à financer les emplois imaginés sur les territoires pour répondre à des besoins.
Une dizaine de départements contribuent déjà à l'expérimentation. C'est au tour des régions d'être sollicitées pour commencer à mettre également des billes, au titre de la formation et du développement économique. Les communes ou groupements de communes investissent elles « déjà du temps, des locaux », relève Patrick Valentin, ce sont elles « qui sont à la manœuvre dans les comités locaux, très actifs, qui animent le dispositif localement ». Une trentaine d'autres territoires avaient postulé l'an dernier pour en faire partie. Ce sont en majorité ceux là qui sont aujourd'hui mobilisés pour cette journée de « grève du chômage » : une façon pour eux de maintenir la mobilisation dans l'attente de la généralisation du dispositif si l'évaluation prévue d'ici quatre ans valide l'idée. Une carte interactive permet de repérer l'ensemble des territoires engagés.
Les emplois créés jusqu'à présent sont en majorité des CDI et les activités « très diverses ». Beaucoup tournent autour de l'entretien (d'espaces publics ou privés), des services à la personne (mobilité, etc.). Bref, « des emplois qui prennent soin et apportent un mieux être à la société », résume Patrick Valentin. La diminution des emplois aidés donne, bien sûr, un autre écho à ce type d'expérimentation.
E.S.
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