Édition du mercredi 31 octobre 2012
Emplois d'avenir : trente premières conventions
Timing respecté pour le gouvernement qui accélère le mouvement pour obtenir des engagements signés des partenaires, à l'avant-veille de l'entrée en vigueur des emplois d'avenir (1). Le 30 octobre donc, à 17h, trente premières conventions d'engagements ont été signées par le Premier ministre et les représentants des collectivités territoriales, d'associations ou d'établissements publics qui, chacun selon ses compétences, participeront à la création de ces emplois.
« Les emplois d’avenir sont créés dans des activités présentant un caractère d’utilité sociale, environnementale ou des activités ayant un fort potentiel de création d’emplois » précisent ces conventions, dont celle signée par l'AMF. Outre l'information et la sensibilisation des élus, l'AMF s'engage à « participer à la réflexion sur les conditions de mobilisation des CCAS » ainsi qu'à « inciter (ses) adhérents à anticiper les modalités de sorties d’emplois d’avenir pour qu’elles se passent dans les meilleures conditions possibles ».
« La convention pose les axes de coopération entre l'État et les régions, chaque région conservant le choix des modalités de sa contribution », a pris soin d'indiquer l'ARF qui prévoit, pour sa part, que « les régions contribueront, avec les branches professionnelles, à l’identification des filières et métiers porteurs correspondant à des publics jeunes peu ou pas qualifiés ». « Pendant l’emploi d’avenir (…), les régions pourront, si elles le souhaitent, accompagner l’effort de formation, en cofinançant des formations aux côtés des organismes paritaires concernés, ou en finançant directement une offre collective de formation ». Enfin, conclut l'ARF avec prudence, « dans la mesure de leurs possibilités, en fonction de leurs choix d’organisation et de leurs contraintes financières, les régions pourront recruter des emplois d’avenir, au sein notamment des équipes en charge de l’entretien des lycées ou de la restauration scolaire ».
Plus précise, l'ADF, dans un communiqué du 30 octobre, s'engage à ce que les départements favorisent « le recrutement de 7 000 emplois d’avenir dès 2013 au sein de leurs services dans les secteurs de l’économie sociale et solidaire, des services techniques, de la restauration collective ou encore des espaces naturels et sensibles ».
Le nouveau président de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale), Louis Gallois, a également signé une convention d'engagement avec l'État. Mais la FNARS souligne, dans un communiqué, que la « réussite des emplois d'avenir dépendra des moyens engagés par le gouvernement pour l’accompagnement et la formation des jeunes qui seront embauchés dans ce cadre ».
Décrets et circulaires devraient prochainement être publiés, pour une signature du premier contrat par le président de la République le 7 novembre, a annoncé Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre a également dévoilé une première précision sur la future répartition de ces emplois : « Le nombre d’emplois d’avenir dédiés à chaque région prévoit notamment que 30 % des emplois soient consacrés aux jeunes habitant dans les zones urbaines sensibles ».
(1) Loi n° 2012-1189 du 26 octobre 2012, publiée au JO du 27 octobre.
« Les emplois d’avenir sont créés dans des activités présentant un caractère d’utilité sociale, environnementale ou des activités ayant un fort potentiel de création d’emplois » précisent ces conventions, dont celle signée par l'AMF. Outre l'information et la sensibilisation des élus, l'AMF s'engage à « participer à la réflexion sur les conditions de mobilisation des CCAS » ainsi qu'à « inciter (ses) adhérents à anticiper les modalités de sorties d’emplois d’avenir pour qu’elles se passent dans les meilleures conditions possibles ».
« La convention pose les axes de coopération entre l'État et les régions, chaque région conservant le choix des modalités de sa contribution », a pris soin d'indiquer l'ARF qui prévoit, pour sa part, que « les régions contribueront, avec les branches professionnelles, à l’identification des filières et métiers porteurs correspondant à des publics jeunes peu ou pas qualifiés ». « Pendant l’emploi d’avenir (…), les régions pourront, si elles le souhaitent, accompagner l’effort de formation, en cofinançant des formations aux côtés des organismes paritaires concernés, ou en finançant directement une offre collective de formation ». Enfin, conclut l'ARF avec prudence, « dans la mesure de leurs possibilités, en fonction de leurs choix d’organisation et de leurs contraintes financières, les régions pourront recruter des emplois d’avenir, au sein notamment des équipes en charge de l’entretien des lycées ou de la restauration scolaire ».
Plus précise, l'ADF, dans un communiqué du 30 octobre, s'engage à ce que les départements favorisent « le recrutement de 7 000 emplois d’avenir dès 2013 au sein de leurs services dans les secteurs de l’économie sociale et solidaire, des services techniques, de la restauration collective ou encore des espaces naturels et sensibles ».
Le nouveau président de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale), Louis Gallois, a également signé une convention d'engagement avec l'État. Mais la FNARS souligne, dans un communiqué, que la « réussite des emplois d'avenir dépendra des moyens engagés par le gouvernement pour l’accompagnement et la formation des jeunes qui seront embauchés dans ce cadre ».
Décrets et circulaires devraient prochainement être publiés, pour une signature du premier contrat par le président de la République le 7 novembre, a annoncé Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre a également dévoilé une première précision sur la future répartition de ces emplois : « Le nombre d’emplois d’avenir dédiés à chaque région prévoit notamment que 30 % des emplois soient consacrés aux jeunes habitant dans les zones urbaines sensibles ».
(1) Loi n° 2012-1189 du 26 octobre 2012, publiée au JO du 27 octobre.
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