Édition du mardi 10 février 2004
Après 2006, des "contrats métropolitains" devraient être signés avec l'Etat, distincts des "contrats d'agglomération"
Devant les maires des grandes villes, le délégué à la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR), Nicolas Jacquet, a précisé la semaine dernière la stratégie gouvernementale en matière de métropoles, indique leur lettre « Grandes Villes Hebdo » (10 février 2004).
Au centre de ce projet, figure un «contrat métropolitain» sinscrivant dans la nouvelle relation contractuelle avec lEtat, signé après 2006. Nicolas Jacquet a précisé que les modalités de contractualisation restent à établir ensemble ; cest lobjet même de la concertation et la raison pour laquelle lappel à projet sera le plus ouvert possible. Il souligne néanmoins que le contrat métropolitain devrait être distinct du contrat dagglomération. Il sapplique à une échelle plus large que les contrats dagglomération et associe une multiplicité de partenaires et notamment les acteurs économiques. Nicolas Jacquet a apporté des éléments de réponse en indiquant que les contrats métropolitains ne devraient pas figurer dans le futur contrat Etat/région. Ce seront deux enveloppes financières différentes. Ils sinspireraient du contrat triennal signé entre lEtat et la ville de Strasbourg qui fait figure de première approche intégrée en matière daménagement du territoire métropolitain à léchelle nationale.
Selon le délégué, outre létape des «contrats métropolitains», figurent deux autres étapes :
- un appel à projets, après les élections de mars 2004, qui identifie les initiatives structurantes et encourage la constitution de partenariats politiques à léchelle métropolitaine entre des intercommunalités, des départements et des régions, à linstar de conférences métropolitaines comme Nantes/Saint-Nazaire, des réseaux de villes structurants comme le «Sillon lorrain», des districts transfrontaliers ;
- lélaboration dun projet métropolitain, véritable cahier des charges préparé par les collectivités partenaires, qui vise à associer les acteurs socio-économiques, assurer la complémentarité entre les agglomérations et les villes moyennes, identifier les opérations dintérêt métropolitain qui peuvent participer au rayonnement européen, prévoir les formes de maîtrise douvrage et de partage des recettes des opérations dintérêt métropolitain.
Selon la DATAR, le gouvernement estime que, dans le contexte de compétition mondiale pour attirer les talents et localiser les investissements et les activités stratégiques, les métropoles françaises doivent pleinement jouer leur rôle de moteurs pour la croissance et pour lemploi. La répartition territoriale des emplois dit «supérieurs» apparaît comme lindicateur clé : sur 1,8 million de ce type demplois en France, lIle-de-France en concentre 800 000. Pour soutenir la croissance et favoriser léconomie du savoir, lEtat doit pouvoir aider les métropoles à renforcer leurs fonctions économiques supérieures.c=http://
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