Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mardi 2 octobre 2001
Senat

Christian Poncelet, 73 ans, l'a emporté au premier tour par 201 voix contre 105 à Claude Estier, président du groupe socialiste

La session 2001-2002 du Parlement s'est ouverte avec la réélection sans surprise, dès le premier tour, du RPR Christian Poncelet à la présidence du Sénat pour trois ans. Le sénateur RPR des Vosges, 73 ans, l'a emporté au premier tour par 201 voix contre 105 à Claude Estier, président du groupe socialiste, seul candidat de gauche en lice. Sur 318 votants, il y a eu 12 bulletins blancs ou nuls et 306 suffrages exprimés. "Je me suis efforcé d'être attentif aux préoccupations des uns et des autres et surtout, ce à quoi je me suis attaché, c'est de faire reconnaître et apprécier la Haute assemblée", a dit Christian Poncelet pour expliquer sa réélection dès le premier tour et le fait d'être candidat unique de la droite. A l'ouverture de la séance, à la demande de la doyenne du Sénat, Paulette Brisepierre (RPR), les sénateurs ont observé une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de New York et de Washington et de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse. Christian Poncelet, élu pour la première fois à la présidence en octobre 1998, a reçu le soutien des autres groupes de la majorité de droite de la Haute assemblée, les groupes centristes (UC), présidé par Jean Arthuis, et Républicains indépendants (RI), présidé par Henri de Raincourt. Après le renouvellement triennal du tiers de ses effectifs le 23 septembre dernier, qui a vu la gauche gagner 13 sièges au détriment de l'opposition nationale, le Sénat reste solidement ancré à droite, celle-ci regroupant un peu plus de 200 voix sur 321. Les effectifs des groupes du Palais du Luxembourg sont les suivants : 96 RPR, 84 PS, 53 UC, 40 RI, 23 Communistes et citoyens, 18 RDSE (centre droit et centre gauche) et six non-inscrits. Un siège n'est plus pourvu, celui de l'ancien territoire des Afars et des Issas. Durant toute la semaine, la Haute assemblée va procéder aux élections de ses différentes instances et ce n'est que le 9 octobre qu'elle commencera véritablement ses travaux avec l'examen, en seconde lecture, du projet de loi de modernisation sociale.

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