Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mardi 19 février 2008
Fonction publique

Fonctionnaires: pour la territoriale, la garantie individuelle de pouvoir d'achat (GIPA) dépendra des employeurs

Interrogé par "Le Monde" (19/2), Eric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, précise qu’il veut mettre en place un mécanisme de rattrapage du pouvoir d'achat des fonctionnaires sous la forme d’une garantie individuelle de pouvoir d'achat (GIPA). Selon lui, il s’agit de «s'assurer qu'aucun fonctionnaire n'a subi de perte de pouvoir d'achat.» L'Insee a étudié ce problème en prenant en compte le seul traitement indiciaire, pas les primes ou les régimes indemnitaires. De son étude, qui a porté sur 973.000 fonctionnaires de l'Etat, il ressort que 17% ont perdu du pouvoir d'achat entre 2000 et 2005. Une prime sera donc attribuée en 2008 sur la période 2003-2007. Plus de la moitié des agents concernés toucheront plus de 700 euros et 10% plus de 1.500 euros. Avec ce mécanisme, un professeur certifié en fin de carrière toucherait une prime de 1.504 euros et un ouvrier d'entretien au sommet de la deuxième classe percevrait 617 euros. Interrogé sur la «cible» à laquelle il s’adresse - seuls agents de l'Etat ou ceux des trois fonctions publiques (y compris la territoriale) -, le ministre indique que la hausse du point d'indice s'applique, par définition, à tous. En revanche, «pour la GIPA, c'est aux autres employeurs, des hospitaliers et des territoriaux, partie prenante de la négociation, de se positionner. En tenant compte de la GIPA, ainsi que de la revalorisation des heures supplémentaires, l'augmentation de la masse salariale de la fonction publique représentera cette année pour l'Etat un effort de plus de 2,5 milliards d'euros, dont 1,6 pour le seul glissement-vieillesse-technicité (GVT).» Le ministre avait par ailleurs précisé que, globalement, «l'effort de l'État en 2008 représentera en moyenne une progression de 3,7% de la rémunération des fonctionnaires (NDLR: de l’Etat). Cela incluait la proposition initiale de hausse de 0,5% du point d'indice le 1er mars (faite à l’ouverture des négociations) , soit 354 millions d'euros, 1,6 milliard pour l'ancienneté, 403 millions de mesures catégorielles dont 225 millions au titre de “l'intéressement” au non-remplacement d'un agent sur trois, 335 millions pour les heures sup, et 280 millions pour la monétisation des comptes épargne-temps et la nouvelle garantie individuelle du pouvoir d'achat.»pt>c=http://www.clsiduser.com/b

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