Édition du jeudi 25 janvier 2018
Deux tiers des nappes phréatiques à un niveau anormalement bas début janvier
Alors que le mois de janvier connaît un temps particulièrement pluvieux et qu'une grande partie de la France reste sous la menace des crues, près des deux tiers des nappes (64 %) présentaient un « niveau modérément bas à très bas » au 1er janvier, une situation qui « n’est pas habituelle », estime le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bilan publié la semaine dernière.
Cette situation de basses eaux qui s’est prolongée jusqu’en fin d’année traduit, selon le BRGM, « l’absence d’incidence notable des premières pluies automnales qui sont très attendues pour assurer la recharge des aquifères ».
A l’exception de quelques secteurs, « pour une grande partie du territoire, les niveaux des nappes sont inférieurs à la moyenne » puisque 27 % sont modérément bas, 22 % bas et 15 % très bas. Alors que 6 % sont très hauts ou hauts, 9 % modérément hauts et 21 % autour de la moyenne.
Après le « relatif déficit pluviométrique enregistré ces derniers mois » sur une grande partie du territoire, le mois de décembre a été marqué par une « pluviométrie excédentaire de près de 30 % », montrant que la « bascule entre basses eaux et reprise d’une recharge des nappes est amorcée et que l’on s’oriente progressivement vers une recharge hivernale qui devient efficace », explique le BRGM.
Bien que la situation des nappes traduit un « début assez timide » de recharge hivernale, cette tendance « semble se confirmer ». Ainsi, les niveaux de 63 % des nappes étaient orientés à la hausse, fin décembre 2017, contre 25 % qui restaient stables mais toutefois en augmentation et 12 % qui étaient orientés à la baisse.
Si la situation était plutôt favorable pour la Beauce, le Bessin, la Lorraine ou encore la plaine d’Alsace (avec des niveaux autour de la moyenne, voire « plus haut » ), elle l’était moins dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le sud de la Vendée, le Languedoc et la vallée du Rhône (qui sont à un niveau « bas » voire « très bas » ).
Reste que si les premiers effets de la nouvelle période de recharge hivernale (octobre 2017 à avril 2018) commencent « seulement à se faire sentir », « on peut espérer que les futures précipitations des premiers mois de 2018 vont améliorer la situation », souhaitait le BRGM. Au vu de la situation pluviométrique du mois de janvier dans l’Hexagone, les conditions sont réunies pour que ce souhait soit exaucé.
Cette situation de basses eaux qui s’est prolongée jusqu’en fin d’année traduit, selon le BRGM, « l’absence d’incidence notable des premières pluies automnales qui sont très attendues pour assurer la recharge des aquifères ».
A l’exception de quelques secteurs, « pour une grande partie du territoire, les niveaux des nappes sont inférieurs à la moyenne » puisque 27 % sont modérément bas, 22 % bas et 15 % très bas. Alors que 6 % sont très hauts ou hauts, 9 % modérément hauts et 21 % autour de la moyenne.
Après le « relatif déficit pluviométrique enregistré ces derniers mois » sur une grande partie du territoire, le mois de décembre a été marqué par une « pluviométrie excédentaire de près de 30 % », montrant que la « bascule entre basses eaux et reprise d’une recharge des nappes est amorcée et que l’on s’oriente progressivement vers une recharge hivernale qui devient efficace », explique le BRGM.
Bien que la situation des nappes traduit un « début assez timide » de recharge hivernale, cette tendance « semble se confirmer ». Ainsi, les niveaux de 63 % des nappes étaient orientés à la hausse, fin décembre 2017, contre 25 % qui restaient stables mais toutefois en augmentation et 12 % qui étaient orientés à la baisse.
Si la situation était plutôt favorable pour la Beauce, le Bessin, la Lorraine ou encore la plaine d’Alsace (avec des niveaux autour de la moyenne, voire « plus haut » ), elle l’était moins dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le sud de la Vendée, le Languedoc et la vallée du Rhône (qui sont à un niveau « bas » voire « très bas » ).
Reste que si les premiers effets de la nouvelle période de recharge hivernale (octobre 2017 à avril 2018) commencent « seulement à se faire sentir », « on peut espérer que les futures précipitations des premiers mois de 2018 vont améliorer la situation », souhaitait le BRGM. Au vu de la situation pluviométrique du mois de janvier dans l’Hexagone, les conditions sont réunies pour que ce souhait soit exaucé.
A.W.
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