Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du jeudi 10 mars 2005
Aménagement du territoire

105 dossiers de candidature déposés pour les pôles de compétitivité

Gilles de Robien (Équipement), Patrick Devedjian (Industrie), François d'Aubert (Recherche) et Frédéric de Saint-Sernin (Aménagement du territoire) ont présenté un premier bilan des candidatures déposées dans le cadre de l'appel à projets sur les pôles de compétitivité qu'ils avaient lancé le 4 décembre 2004 et qui s'est clôturé le 28 février à minuit. Pas moins de 105 candidatures ont été déposées sur le site internet dédié aux pôles (voir liens). Selon eux, ce « grand nombre témoigne de la volonté des acteurs économiques français, qu'il s'agisse des entreprises, des centres de recherche ou des instituts de formation, de travailler ensemble pour mettre en commun leur savoir et leur savoir-faire ». Ils estiment que cet appel à projets a permis à beaucoup d'acteurs de « renouveler le dialogue avec leurs pairs conduisant, par delà leurs différences, à des rapprochements de confiance autour d'une stratégie et surtout de la volonté de mener à bien des projets communs. Signe également de cet esprit de coopération, près d'un quart (26) des projets sont interrégionaux associant pour l'essentiel des partenaires de deux voire trois régions » (voir la carte en lien ci-contre). Les premières analyses de ces candidatures font ressortir une grande variété de secteurs d'activité, couvrant un large spectre de l'économie nationale. Pratiquement tous les secteurs d'activité sont représentés, qu'il s'agisse de haute technologie, d'industries plus traditionnelles ou de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Les candidatures sont réparties sur le territoire suivant les spécialisations régionales. Il en va ainsi des candidatures de l'aéronautique - spatial-défense - qui impliquent 5 régions, du textile technique (2 régions) ou de la logistique-mobilité (5 régions). A l'inverse, les candidatures dans le secteur agriculture-agroalimentaire impliquent 15 régions, reflétant leur relative dispersion sur le territoire. C'est aussi le cas dans le secteur matériaux-plasturgie-chimie ou les biotechnologies-santé-nutrition qui impliquent 13 régions. Les candidatures interrégionales révèlent, quant à elles, l'organisation géographique des filières dans un secteur d'activité. Ainsi, le secteur automobile-ferroviaire-propulsion ne comporte que des candidatures interrégionales, montrant à la fois la répartition de la filière sur le territoire national mais également les interdépendances entre ses acteurs. De même, 70% des régions impliquées dans le secteur matériaux-plasturgie-chimie ont fait le choix de proposer des candidatures interrégionales. Dans le secteur de la mécanique-microtechnique ou de l'équipement du foyer et de la personne, ce taux est de 66%, et de 50% dans la biotechnologie-santé-nutrition. La diversité de ces candidatures témoigne du dynamisme de l'ensemble de l'économie française sur tout le territoire national et de la capacité de chacun des acteurs à se mobiliser pour mettre en commun leur énergie au service de projets d'envergure.c=http://ww

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