Baisse "historique" (-18,1%) du nombre de personnes tuées sur les routes enregistrée sur un an

Le gouvernement s'est félicité mercredi de la baisse "historique" du nombre de personnes tuées sur les routes enregistrée sur un an, tout en appelant à la plus grande prudence à la veille des grands départs estivaux, la diminution ayant marqué le pas ces derniers mois. Près d'un an jour pour jour après que Jacques Chirac a fait de la lutte contre la délinquance routière un des chantiers prioritaires de son quinquennat, le ministre des Transports Gilles de Robien a dévoilé des chiffres encourageants, avec un nombre de tués en baisse de 1 405 entre juillet 2002 et juin 2003, soit une diminution de 18,1% par rapport à l'année précédente. Concrètement, le nombre de morts sur les routes s'est élevé à 6 350 sur la période. "Historiquement, il s'agit de la baisse la plus forte sur une période d'un an", a souligné M. de Robien lors d'une conférence de presse organisée à Matignon à l'issue du troisième Comité interministériel à la sécurité routière. Sur la même période, les statistiques officielles font état de 121 915 blessés, soit 25 215 de moins, soit une baisse de 17,1%. Pour le seul mois de juin, la tendance se confirme avec une diminution de 14,1% du nombre de personnes tuées (89 morts en moins) mais on constate un recul moins important ces derniers mois. A la veille des grands départs pour les vacances, Jean-Pierre Raffarin, tout en exprimant sa "satisfaction" sur les résultats enregistrés, a rappelé que "la vitesse est l'adversaire numéro un" et en a profité pour lancer aux Français "un appel national à la prudence". "Il faut qu'on respecte le code de la route. Le code de la route, c'est le code de la vie. C'est respecter l'autre et se respecter soi-même", a-t-il insisté. Le Premier ministre a réaffirmé que cette "priorité nationale" constituait un travail d'équipe concernant tous ses ministres. M. de Robien a également annoncé que "dans les prochains jours" serait publié au Journal officiel un décret rendant obligatoire la ceinture de sécurité dans les autocars. Jean-François Mattei, ministre de la Santé, a annoncé qu'un certificat médical d'aptitude à la conduite, notamment pour les conducteurs de plus de 75 ans, allait être mis en place "à la fin du premier trimestre 2004". Enfin, les sociétés d'assurance ont signé une convention prévoyant l'allocation en 2004 de 34 millions d'euros pour des actions de sécurité routière.pt>c=http://www.domain

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