Deux nouvelles "licences Wimax" seront attribuées pour chaque région française

Paul Champsaur, le président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep, ex-ART), a indiqué que deux nouvelles "licences Wimax" seront attribuées pour chaque région française. Le Wimax est censé devenir l’arme absolue pour l’aménagement du territoire, en offrant une réelle alternative à l’infrastructure filaire. En effet, son rayon de couverture de 20 km semble répondre aux aspirations des collectivités locales, plusieurs départements, tels la Vendée, ayant investi dans cette technologie. Basée sur la norme 802.16, cette technologie peut donner accès à l'internet très haut débit dans des régions plus isolées : liaisons hertziennes fixes à longue distance (50 kilomètres de rayonnement) et à haut débit (75 mégabits au maximum). Tandis que les premières offres Re-ADSL (1) sont apparues sur le marché français, le Wimax ne décolle pas. Les causes de cette relative lenteur s’expliqueraient par le retard pris par les fabricants de composants de produits certifiés Wimax dans leur calendrier de production. Parallèlement, le régulateur télécoms n'avait pas jusqu'à présent trouvé de solution juridique pour ouvrir le marché français à cette nouvelle technologie. En effet, l'ex-ART avait préalablement imaginé un système d'attribution de licences par enchères, qui s'est avéré incompatible avec la législation en vigueur. Reste à connaître le nouveau mode d'attribution décidé et à savoir si deux licences par région est une ouverture suffisante pour cette technologie qui reste prometteuse. (1) Le Re-ADSL allonge de 5,5 à 8 km la distance nécessaire entre le central téléphonique et la ligne de l'utilisateur final afin que ce dernier ait accès à l'internet haut débit.

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