Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mercredi 26 janvier 2005
Fonction publique territoriale

L'Observatoire de l'emploi public se penche sur la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC)

L’Observatoire de l’emploi public a examiné le 21 janvier, parmi les notes établies par la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGFFP), une étude sur la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC). Dans la fonction publique territoriale, la gestion prévisionnelle relève d’acteurs multiples : des collectivités territoriales elles-mêmes (1,6 million d’emplois publics sur 5,2 millions au total) mais aussi des différentes structures et instances spécialisées qui assurent la fluidité du marché de l’emploi public territorial, par les règles qu’elles édictent et les concours et formations qu’elles organisent (Direction général des collectivités locales, Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, Centre national de la fonction publique territoriale - CNFPT - et centres de gestion). L’initiative qui retient l’attention cette année est celle engagée en 2003, avec la tenue de la première «Conférence régionale pour l’emploi territorial et la formation». Depuis lors, sept autres conférences ont été organisées et d’autres sont prévues à plus ou moins brève échéance. Organisée en Alsace-Lorraine en juin 2003, la première conférence régionale a regroupé dans une action commune le CNFPT, l’ensemble des centres de gestion de la région et les grandes collectivités non affiliées. « On peut considérer que cette initiative constitue un tournant pour la GPEEC dans la fonction publique territoriale car elle pose les fondations d’une coopération régionale active entre les différents acteurs», note la DGFFP. En s’inspirant des conférences régionales les plus abouties, des réflexions sont en cours dans chaque région afin de contribuer à leur pérennisation dans le paysage institutionnel. Il apparaît, ainsi, note le rapport, que «la mise en commun des données constituant le diagnostic régional est un élément préalable, ce qui suppose une coordination des acteurs et la définition de partenariats opérationnels. Il semble également déterminant de contribuer à limiter le nombre d’enquêtes envoyées aux collectivités ou, au moins, de veiller à les harmoniser. Il semble enfin que si chaque bassin d’emplois a ses spécificités, des indicateurs communs faciliteraient l’analyse et permettraient de constituer un socle pérenne aux débats».pt>c=http://www.clsiduser.

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