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Édition du
13
mars 2017
Les Français misent toujours sur l’Union européenne mais plus des trois quarts s’estiment mal informés à son sujet
Les Français voient toujours l’Europe comme un échelon pertinent pour agir. 80 % d’entre eux sont ainsi favorables à une politique de sécurité et de défense commune des Etats membres, contre 13 % qui y sont défavorables. De même, 75 % sont pour une politique énergétique commune (contre 16 %), 69 % pour une politique commune en matière de migration (contre 25 %), 68 % pour une union économique et monétaire européenne avec une seule monnaie, l’euro (contre 28 %) et, enfin, 62 % sont favorables à une politique étrangère commune aux 28 Etats membres de l’UE (contre 31 %). Réalisés deux fois par an pour le compte de la Commission européenne dans les 28 pays membres de l’Union européenne, les sondages Eurobaromètre « standard » renseignent ainsi sur l’état de l’opinion publique vis-à-vis de l’institution européenne et sur la façon dont cette opinion évolue au regard de l’actualité.
S’ils souhaitent majoritairement que de nombreuses politiques soient menées à l’échelle européenne, les Français se montrent à l’inverse de moins en moins confiants vis-à-vis de l’institution elle-même. Cette confiance s’étiole : elle est minoritaire et recule par rapport au printemps 2016. 26 % seulement des Français font « plutôt confiance à l’UE », (en recul de 4 points par rapport à 2016) et 65 % « plutôt pas confiance » (+ 6 points). L’attachement à l’Union européenne reste très clivé en France, souligne aussi le baromètre, mettant en avant, sans surprise, un attachement beaucoup plus élevé chez les personnes ayant fait des études et celles ne rencontrant pas de difficultés économiques que chez les ouvriers ou les chômeurs.
La moitié des Français juge l’UE « démocratique et plutôt moderne » mais seulement moins d’un quart (22 %) l’estime « efficace ». Autre enseignement, si le Brexit voté au Royaume-Uni a trouvé un fort écho médiatique en France, il n’a guère pesé sur l’opinion publique quant à la place que la France doit avoir dans l’UE. 31 % des Français pensent ainsi que « notre pays pourrait mieux faire face au futur en dehors de l’UE » ( +4 points seulement par rapport à 2016).
Le chômage reste en tête des problèmes jugés les plus importants pour la France (49 %, contre 31 % en moyenne dans l’UE), devant le terrorisme (31 %, contre 14 %) et l’immigration (19 %, contre 26 %). A noter que 78 % des Français appellent à de nouvelles mesures pour lutter contre l’immigration irrégulière de personnes extérieures à l’Union européenne. La part de ceux qui souhaitent que ces mesures soient prises à l’échelle européenne progresse fortement : 49 % (soit + 15 % par rapport à l’automne 2015), contre 22 % qui privilégient l’échelon national.
Autre enseignement de ce sondage : seule une minorité de Français dit comprendre aujourd’hui le fonctionnement de l’Union européenne. Ainsi, plus des trois quarts des Français (77 %) s’estiment mal informés sur l’UE et une proportion encore plus marquée (87 %) juge que leurs concitoyens sont mal informés sur ce sujet.
Le sentiment des Français d’être mal informés sur l’Europe est supérieur de 7 points à la moyenne des 28 Etats membres. Et ce sentiment gagne même en puissance puisque seuls 43 % de Français répondent aujourd’hui comprendre le fonctionnement de l’UE alors qu’ils étaient 56 % à faire cette réponse il y a un an.
Télécharger les résultats complets de l’Eurobaromètre standard 86.
S’ils souhaitent majoritairement que de nombreuses politiques soient menées à l’échelle européenne, les Français se montrent à l’inverse de moins en moins confiants vis-à-vis de l’institution elle-même. Cette confiance s’étiole : elle est minoritaire et recule par rapport au printemps 2016. 26 % seulement des Français font « plutôt confiance à l’UE », (en recul de 4 points par rapport à 2016) et 65 % « plutôt pas confiance » (+ 6 points). L’attachement à l’Union européenne reste très clivé en France, souligne aussi le baromètre, mettant en avant, sans surprise, un attachement beaucoup plus élevé chez les personnes ayant fait des études et celles ne rencontrant pas de difficultés économiques que chez les ouvriers ou les chômeurs.
La moitié des Français juge l’UE « démocratique et plutôt moderne » mais seulement moins d’un quart (22 %) l’estime « efficace ». Autre enseignement, si le Brexit voté au Royaume-Uni a trouvé un fort écho médiatique en France, il n’a guère pesé sur l’opinion publique quant à la place que la France doit avoir dans l’UE. 31 % des Français pensent ainsi que « notre pays pourrait mieux faire face au futur en dehors de l’UE » ( +4 points seulement par rapport à 2016).
Le chômage reste en tête des problèmes jugés les plus importants pour la France (49 %, contre 31 % en moyenne dans l’UE), devant le terrorisme (31 %, contre 14 %) et l’immigration (19 %, contre 26 %). A noter que 78 % des Français appellent à de nouvelles mesures pour lutter contre l’immigration irrégulière de personnes extérieures à l’Union européenne. La part de ceux qui souhaitent que ces mesures soient prises à l’échelle européenne progresse fortement : 49 % (soit + 15 % par rapport à l’automne 2015), contre 22 % qui privilégient l’échelon national.
Autre enseignement de ce sondage : seule une minorité de Français dit comprendre aujourd’hui le fonctionnement de l’Union européenne. Ainsi, plus des trois quarts des Français (77 %) s’estiment mal informés sur l’UE et une proportion encore plus marquée (87 %) juge que leurs concitoyens sont mal informés sur ce sujet.
Le sentiment des Français d’être mal informés sur l’Europe est supérieur de 7 points à la moyenne des 28 Etats membres. Et ce sentiment gagne même en puissance puisque seuls 43 % de Français répondent aujourd’hui comprendre le fonctionnement de l’UE alors qu’ils étaient 56 % à faire cette réponse il y a un an.
C.N.
Télécharger les résultats complets de l’Eurobaromètre standard 86.
Édition du
13
mars 2017 

ON FAIT QUOI DEMAIN ?
Préserver l'identité rurale dans une commune des Yvelines
TRANSPORTS
BUDGETS PRIMITIFS
Budgets primitifs : une note d’information rappelle les nouvelles dispositions pour 2017
RURALITÉ
Répartition de la DETR : le déploiement d’espaces numériques devient une nouvelle priorité

Journal Officiel du 12 mars 2017
-
Ministère de la justice
Arrêté du 7 mars 2017 portant extension d'un centre éducatif fermé à Savigny-sur-Orge (91)
-
Ministère de l'éducation nationale
Arrêté du 20 février 2017 portant déclassement du domaine public de l'Etat et désaffectation d'ensembles immobiliers domaniaux sis à Châtenay-Malabry (Hauts-de-seine) (rectificatif)
-
Ministère de la cohésion des territoires
Décret n° 2017-310 du 9 mars 2017 modifiant le décret n° 2016-201 du 26 février 2016 portant statut particulier du cadre d'emplois des ingénieurs territoriaux
-
Ministère de la cohésion des territoires
Décret n° 2017-311 du 9 mars 2017 modifiant le décret n° 2016-203 du 26 février 2016 portant échelonnement indiciaire applicable aux ingénieurs territoriaux
-
Décret n° 2017-312 du 9 mars 2017 modifiant le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent pris pour application de l'article 187 de la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains
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