Les " dircoms " ont révisé leurs stratégies de communication en faveur de ceux qui vivent et habitent la cité

Dans une enquête menée auprès des directeurs de communication (" dircom ") des collectivités, le quotidien "Les Echos " (21/05) montre que les villes, les départements, les régions sont désormais confrontés aux " exigences de la démocratie participative et à l'essor des nouvelles technologies interactives. Les collectivités locales ne peuvent plus se contenter, en matière de communication, de valoriser leur image ". S'adressant en priorité aux citoyens et aux usagers, leurs " dircoms " deviennent de véritables animateurs de la vie publique locale. " Proximité, citoyenneté, interactivité : la communication territoriale peaufine sa nouvelle devise, écrit le quotidien dans son enquête. L'expérience aidant, surtout celle tirée des années 1980 où elles regardaient peu à la dépense pour se faire valoir auprès des investisseurs à grand renfort de publicité, les collectivités locales ont affiné leur démarche. Depuis la loi Sapin venue remettre de l'ordre, les professionnels et leurs cibles se sont rapprochés. Faire connaître à l'extérieur l'institution, son territoire et ses atouts reste une obligation, mais moins ardente qu'il y a vingt ans, au lendemain des premières lois de décentralisation. Aujourd'hui, les pouvoirs locaux ont révisé leurs stratégies en faveur de ceux qui vivent et habitent la cité. " De manière générale, les collectivités locales ciblent de plus en plus leurs campagnes de communication : jeunes, scolaires, chômeurs, personnes âgées, propriétaires de chiens, etc. L'objectif est de développer l'usage des équipements et des services publics.

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