Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du jeudi 11 mars 2010
Précarité

Le RSA concerne désormais 1,7 million de foyers allocataires fin 2009, dont environ 37% avaient un emploi

Sept mois après sa généralisation sur le territoire métropolitain, le revenu de solidarité active (RSA) poursuit sa montée en charge avec 1,7 million de foyers bénéficiaires, fin 2009, de cette prestation sociale versée par les caisses d'allocations familiales (CAF), selon des chiffres publiés par la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF). «En ajoutant les ayants droit, cela représente 3,6 millions de personnes couvertes par la prestation au 31 décembre 2009», précise la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) (1). Au total, environ 4,1 milliards d'euros ont été versés par les CAF au titre du RSA de juin à décembre 2009. Parmi les bénéficiaires, quelque 238.000 personnes touchent une majoration isolement correspondant à l'ancienne allocation de parent isolé (API), précise la CNAF, en indiquant par ailleurs que près des deux tiers des allocataires ne percevaient que le RSA «socle» -financé par les départements. Le RSA «socle + activité» concernait près de 176.000 bénéficiaires à la fin de l'année dernière, leur part restant constante dans le total. La proportion des allocataires du RSA «activité» - financé par l’Etat - est en revanche en progression constante puisqu'elle est passée en six mois de 19% à un tiers de l'ensemble des bénéficiaires de la nouvelle prestation; leur nombre s'élevait ainsi à 404.000 personnes fin 2009. Au niveau de la situation professionnelle, environ 37% des allocataires du RSA avaient un emploi au 31 décembre 2009, soit au total 629.000 foyers concernés, poursuit cette étude statistique. Une situation cependant très contrastée géographiquement, puisque la part des allocataires en emploi varie de 29 à 58% selon les zones. «Ces disparités sont généralement liées aux situations locales du marché du travail», commente à cet égard la CNAF, qui nuance toutefois ces différences en soulignant que, «dans le contexte de la mise en place du RSA, elles peuvent aussi s'expliquer par les rythmes différents de montée en charge du dispositif d'un département à l'autre». (1) L'e-ssentiel n° 96, mars 2010. Pour accéder au document, voir lien ci-dessous.

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