Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mercredi 28 avril 2004
Personnes âgées

Suppression d'un jour férié : des amendements "pour améliorer sa compréhension, son efficacité et son équité"

Le gouvernement a semblé avoir apaisé mardi la fronde des députés de l'UMP contre la suppression d'un jour férié, qui doit être examinée mardi prochain dans le cadre du projet de loi sur l'autonomie des personnes âgées et handicapées, en acceptant d'amender le texte, indique l’AFP. Pour calmer les députés UMP dressés contre la suppression d'un jour férié, le ministre délégué aux Personnes âgées Hubert Falco leur a promis, lors d'une réunion de travail en fin de journée, que le texte serait amendé. Résumant l'état d'esprit de ses collègues à l'issue de cette réunion, Nadine Morano a affirmé qu'il n'y avait "pas débat sur le fond mais sur les modalités" d'application de ce texte. "Nous avons l'accord du ministre sur une grande liberté d'initiative d'amendement car ce projet doit être bien ficelé pour être bien compris", a-t-elle ajouté. "Nous allons traduire dans les faits" les attentes des députés "pour faire adopter cette journée de solidarité", a assuré M. Falco, en soulignant que le gouvernement allait "prendre en compte les amendements des parlementaires". Il a toutefois rejeté l'idée d'accorder "du temps supplémentaire" aux députés pour l'examen de ce texte. Pour sa part, le premier vice-président du groupe UMP Bernard Accoyer a expliqué que son groupe entendait amender le texte "pour améliorer sa compréhension, son efficacité et son équité". "Au terme de la réunion, tout le monde était d'accord et s'était rangé aux explications" notamment de M. Falco, a-t-il affirmé. La grogne avait éclaté brutalement dans la matinée. Pour leur retour d'une semaine de vacances, les députés UMP venaient de recevoir une lettre du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, mais ils semblaient n'y accorder que peu d'importance. Supprimer un jour férié dans le cadre du projet de loi sur les personnes âgées et handicapées la semaine suivante leur paraissait quasiment impossible. Après la défaite aux régionales, "ils n'ont pas envie d'assumer le mauvais coup du jour de travail supplémentaire. Ils ont le sentiment que la barque est un peu pleine", expliquait, dans les couloirs de l'Assemblée, Dominique Dord, pourtant favorable à ce texte et au maintien de son examen le 4 mai. Nombre de députés craignent que cette suppression d'un jour férié, peu populaire, ait un coût électoral. Nadine Morano, hostile à cette suppression, justifiait ainsi ce "vent de contestation des parlementaires": "On a trop payé le manque d'explication de notre action".c=http://www.upda

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